30/01/2014

C'est la mer qui prend l'homme...

Face à la belle villa de VICENTE BLASCO IBANEZ que vous avez découvert dans la chronique précédente, s'étend sur 2 kms de long et 35 mètres de large la Plage de MALVARROSA.

BLACO IBANEZ aimait s'asseoir sur sa terrasse entourée de deux grandes cariatides pour contempler la mer le matin dès les premiers rayons de soleil ou le soir très tard, bercé par l'agréable brise nocturne.

La plage de MALVARROSA fait partie des villages maritimes peuplés de petites maisons à l'architecture populaire qui allie la céramique sur les murs aux couleurs vives des portes et aux incontournables ferronneries qui habillent les fenêtres.


Sculpture d'eau sur le Paseo Maritimo de la MALVARROSA pas très loin de la villa de BLASCO IBANEZ.

Cette barque symbolise l'activité maritime de VALENCIA. Depuis des siècles, la mer a attiré les valenciens les arrachant à leurs terres. Les femmes et les enfants restés à terre disaient au-revoir au père, aux frères, aux maris, aux amis. Lors des tempêtes, ils passaient des jours et des nuits à prier dans les églises aux alentours. Les nombreux ex-voto en témoignent. Mais même si la mer leur prenait quelquefois leurs vies, les pêcheurs n'oubliaient pas que c'étaient grâce à elle qu'ils pouvaient subsister. Ainsi perdurent des fêtes en hommage à la mer : "Le jour de la Daurade" ou l'hilarant "Testament de la Sardine" !!!

Au delà de l'argent gagné pour vivre, il y avait le plaisir d'être toujours en partance, en mouvement.  

Marin un jour, marin toujours !

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27/01/2014

BLASCO IBANEZ l'anti-royaliste

Ce dimanche 26 Janvier, le soleil était au rendez-vous avec une température de 24°.

Un temps idéal pour photographier la villa d'un enfant du pays valencien célèbre, j'ai nommé :  VICENTE BLASCO IBANEZ qui rêva de fonder une république fédérative pour en finir avec la monarchie.

Réjouis-toi VICENTE !!! la couronne espagnole vacille aujourd'hui sous les coups d'une vilaine affaire de fraude fiscale et de blanchiment de capitaux dans laquelle sont impliqués la fille du Roi Juan Carlos : Cristina, et son époux  Iñaki Urdangarin ex-joueur de handball.

Iñaki s'était vanté lors de son mariage d'avoir fait un "marcaje", c'est à dire "un marquage à la culotte" dans le jargon sportif ! On peut dire qu'il s'est surpassé !!!

Revenons-en à BLASCO IBANEZ (29 Janvier 1867 à Valencia - 28 Janvier 1928 à Menton) qui fut un brillant écrivain valencien, un journaliste, un homme politique et un poète surnommé par les envieux : "Cent kilos de poésie" !!!





Sa vie fut une suite d'aventures rocambolesques qui l'emmena en Europe dans les salons parisiens, en Amérique dans la pampa argentine, en Allemagne, en Italie... Il fit 14 traversées de l'atlantique pour se rendre dans sa chère pampa. Il faut savoir qu'à l'époque, une traversée durait deux mois...

Il a écrit plus de soixante livres qui ont connu un succès mondial et qui ont pour la plupart étaient adaptés au cinéma.

Il a toujours eu une prédilection pour le Côte d'Azur qui l’avait accueilli à la suite de ses luttes contre le roi Alphonse XIII (1886-1941).

À Menton, il se fit construire et aménager la villa « Fontana Rosa » d’une somptuosité légendaire. Il y vécut là ses dernières années. Il n’est donc pas étonnant que dans son œuvre la place faite à Nice, à Menton et aux environs soit importante. La nouvelle « Le Vieux de la Promenade des Anglais » en est un exemple .

Exilé  en France il avait exprimé le souhait de n’être ramené en Espagne qu’après l’avènement de la République. Il fut donc enterré en France. Quand la monarchie fut abolie et la république proclamée en 1931 rien ne s’opposait plus à son retour posthume. Le 27 octobre 1933 le croiseur espagnol « Jaime 1er » vint à Menton pour ramener à Valence les restes du plus glorieux de ses fils.

Avec mon hidalgo, nous avons vu lors d'une exposition, des images d'archive concernant ce retour posthume à Valencia et nous avons été impressionnés par l'immensité de la foule venir l'accueillir. Les quais, les rues, les places étaient noirs de monde.

Ce fut un accueil digne d'un ..... roi !!!

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18/01/2014

La Fête des Animaux... (suite)

Hier, vendredi 17 Janvier 2014, c'était la grande fête des animaux.
La paroisse SAN ANTONIO ABAD les mettait à l'honneur en les bénissant.

Selon le quotidien LEVANTE, plus de 2.000 animaux de compagnie et 700 chevaux ont défilé devant les 3 prêtres chargés de les bénir.





13/01/2014

Un petit port d'opérette

Au sud de GRAN CANARIA, se niche un petit port d'opérette. Il s'appelle PUERTO MOGAN.

On y accède par une route en corniche où de sévères virages en épingle à cheveux nécessitent l'usage hystérique du klaxon. On pile sec dès qu'on rencontre un adversaire. On rase alors d'un côté de spectaculaires falaises, pendant que l'adversaire se rapproche dangereusement du précipice qui plonge dans des eaux turquoise. On se frôle sans se regarder en accrochant au passage un peu les rétroviseurs. Pour le  retour, on prend la nationale qui passe sous un tunnel !!!

Vous avez dores et déjà compris que cette petite merveille est une enclave protégée de l'agitation des meutes de touristes.




Les bateaux de pêche côtoient quelques bateaux de plaisance qui se balancent mollement au gré des vagues. Les filets sèchent sur les quais et on slalome entre les casiers.






Des maisonnettes multicolores, tirées à quatre épingles s'égayent le long de ruelles à arcades fleuries où s'épanouissent sans retenue des bougainvilliers et des frangipaniers dont les couleurs passent du blanc au rose, à l'orange, au saumon selon le bon vouloir des jardiniers.




On flâne sur des ponts qui enjambent des canaux d'eau de mer. C'est ce qui vaut semble-t-il le surnom de "Petite Venise" à PUERTO MOGAN.

Ensuite, on va déguster "una lubina al sal" : un loup de mer cuit dans une croûte de sel. Le tout arrosé d'un bon vin blanc canarien.

Tiens, il est déjà l'heure de rentrer...  pas par la corniche, of course !

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08/01/2014

Attention au chien...


Nous revenons d'un séjour de rêve à GRAN CANARIA, l'une des îles Canaries.

Naïve que j'étais, je pensais trouver aux Canaries moult oiseaux canaris.

Il y avait beaucoup de perruches vertes qui faisaient un bruit d'enfer, des tourterelles qui roucoulaient tendrement et des petits pinsons qui devisaient dans les palmiers. Mais de canaris, point.

C'est notre guide Miguel Rodriguez (un beau et sympathique Canarien) qui nous a livré la clef du mystère en nous emmenant visiter LAS PALMAS.

Là, devant la cathédrale, nous attendait l'explication sous forme de 8 magnifiques statues en bronze.


























Ces 8 statues de chien rappellent l'étymologie supposée du nom de l'archipel des Canaries.

En latin, "canis" veut dire chien et "aria" aire, région.
Cela a donné "Canariaie insulae", l'île aux chiens.

Sur le drapeau officiel canarien, figurent d'ailleurs 2 chiens.

Les dérivés de "canis" sont :
- canaille : bande de chiens
- et canicule : car quand on voit la constellation du chien dans le ciel, c'est signe de chaleur.




Musclée l'explication de notre guide, non ?

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03/01/2014

Bonne Année à tous !!!


Les papillons ne sont que des fleurs envolées un jour de fête 
où la nature est en veine d'invention et de fécondité...


Vendredi 3 Janvier 2014, le blog reprend du service 
après des vacances paradisiaques dans des îles enchanteresses...

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